vendredi 3 juin 2011

ERRATUM - Lien pour vous inscrire - Conférences Alter mardis Crédit conso et Outre mer

 

Erratum: Certains d'entre-vous ont pu recevoir une invitation aux deux conférences ci-dessous destinée à la presse. Chacun peut bien évidemment s'inscrire gratuitement à ces conférences en cliquant ici pour le Crédit conso le 10 mai et ici pour l'Outre mer le 12 mai

 

Alter mardis: parlons solutions

 

Deux conférences exceptionnelles du Groupe SOS et d'Ashoka...

Retrouvez la même semaine les 40ème et 41ème rencontres "Alter mardi : Parlons Solutions"'

Vers une nouvelle philosophie du crédit à la consommation ?"

"Crise des Outre-Mer : deux ans après ?"

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Rendez-vous :

mardi 10 Mai
de 19h00 à 20h30
au Comptoir Général

80, quai de Jemmapes

75010 Paris

M° République/Jacques Bonsergent

Rendez-vous :

jeudi 12 Mai
de 19h00 à 20h30
à la Grande Halle de La Villette

Auditorium Boris Vian

75019 Paris

M° Porte de Pantin

Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici

Au cœur de l'actualité financière et des préoccupations de nombreux ménages français, il était tout naturel que le crédit s'invite au 40ème «Alter Mardi : Parlons Solutions ». Si le prêt bancaire facilite le quotidien de nombreux Français, ses pratiques peuvent devenir irraisonnées et abusives, notamment celles relevant du crédit à la consommation. Sa principale éventuelle dérive : le surendettement, qui frappe 1 à 2 millions de personnes en France, dans toutes les couches de la société. Animée par Erwan Audouit, responsable microcrédit au Crédit Coopératif, la rencontre fera le point sur la réforme du crédit en France, les risques et les dérives du crédit à la consommation, la responsabilité et l’engagement des banques, ainsi que les solutions alternatives innovantes. Jean Yves Godard, responsable des Relations Extérieures LaSer Cofinoga; Regis Halter, directeur adjoint de Crésus; et Alexis Angot, Chargé de mission Microcrédit Personnel au Crédit Municipal de Paris, tous apporteront leurs éclairages sur un sujet qui n'a pas fini de faire débat.

 

Accordé par les établissements bancaires, le crédit autorise de nombreux foyers à accéder à des biens et des services, notamment à faire face aux grosses dépenses et aux biens durables. Cet outil d’emprunt largement utilisé encourage la consommation et de ce fait soutient la croissance de l'économie nationale. S'il demeure utile et nécessaire, il reste avant tout un acte d'engagement, souvent sur le long terme, dont les conséquences doivent être pleinement mesurées. Hors, l'explosion ces dernières années du surendettement des familles tend à prouver une mal information générale et des prises de risque non considérées. 90 000 ménages passaient en commission de surendettement en 1990 contre 220 000 en 2010… Les risques de dérives sont d’autant plus grands que la France est un des seuls pays européens à ne s’être toujours pas doté d’un registre national des crédits aux particuliers. Les consommateurs peuvent souscrire, sans le moindre contrôle, plusieurs prêts dans différents établissements… Le crédit, une machine à fabriquer des surendettés ? Pointé du doigt : le très sollicité crédit à la consommation. Coûteux car délivré à des taux d'intérêt très élevés par rapport aux taux du marché, ou encore entaché par des publicités mensongères, il revêt sans conteste des effets pervers. Pourtant, sa production par les établissements spécialisés a une nouvelle fois augmenté au cours du premier trimestre 2011, enregistrant une hausse de 8,9% sur un an.

 

Comment lutter contre les effets pervers du crédit ? La loi Lagarde, effective depuis le 1er mai, promet de mieux protéger l’emprunteur en l’informant afin de lui donner le choix de son crédit, en limitant la durée de son emprunt et en lui donnant une plus grande possibilité de se rétracter. Ces mesures de protection et de sécurité du consommateur sont-elles suffisamment efficaces ? Existe-il des outils de prévention ? Comment les banques peuvent-elle s’engager ? Quelles solutions s'offrent aux exclus du crédit à la consommation ? Jean Yves Godard se fera l’écho des banques. Il reviendra sur la réforme du crédit à la consommation,  expliquera comment les établissements bancaires peuvent s’engager sur des crédits plus responsables et quel intérêt elles y trouvent. Du côté des entrepreneurs sociaux, Régis Halter évoquera le manque de transparence et les points de blocage aux grandes réformes de ce secteur. Il présentera Crésus,  réseau associatif pionnier sur les questions de surendettement, qui met sur pieds des actions d’éducation et d’accompagnement des ménages à risque. Aujourd’hui déterminé à prévenir plus que guérir,  il nous exposera enfin le partenariat innovant avec Laser Cofinoga, autour d’une plateforme de détection du malendettement. Enfin Alexis Angot abordera le microcrédit personnel, une initiative publique qui mise sur un meilleur accompagnement en faveur des exclus du crédit à la consommation.

 

Janvier 2009 : la crise antillaise éclate. Une longue grève générale à l’appel du LKP (Comité contre l’exploitation outrancière) bloque la Martinique et la Guadeloupe. La métropole découvre, stupéfaite, l’immense difficulté économique et sociale des départements d’Outre-Mer. Février, le président de la République convoque les Etats généraux de l’Outre-Mer dont l’ambitieux rapport préconisera  une série de mesures… très peu appliquées. Dans la foulée, l’Elysée décrète 2011, année de l’Outre-Mer. Tout ça pour quoi ? Deux ans plus tard, alors que l’attention de la métropole s’est assoupie, retour sur cette colère sociale et ses conséquences concrètes en présence de Françoise Vergès, politologue et présidente du Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’esclavage, Carpanin Marimoutou, auteur et professeur à l'Université de la Réunion, Georges-Pau Langevin, députée du XXème arrondissement de Paris et de Serge Romana, généticien et président du Comité Marche du 23 mai 1998. Attention, ce 41ème Alter mardi : Parlons Solutions aura exceptionnellement lieu... un jeudi ! ... dans le cadre d'un week-end créole avec concerts, bal et animations organisé par le Parc de la Villette.

 

En janvier dernier, les vœux à l’Outre-Mer du président Sarkozy ont rappelé combien le malaise était toujours présent aux Antilles. Les avancées mineures sur les questions de pouvoir d’achat1 peinent toujours à masquer d’autres difficultés : chômage, formation, logement, transports, gestion de l’eau, soutien aux PME, exploitation touristique… De l’accord Bino2, aux nombreux dispositifs prévus par les Etats généraux, aucune mesure n’a semble-t-il vu le jour. « Mais on ne peut pas faire de bilan, depuis neuf mois nous demandons en vain une réunion avec les présidents du Conseil général et du Conseil régional, et le préfet nous ignore », assure Elie Domota, porte-parole du LKP. Le dialogue est également particulièrement tendu avec les organisations patronales, qui accusent le LKP d'être responsable de la situation économique catastrophique de l’île. « Dix mille chômeurs en plus pointent aux guichets de Pôle Emploi », dénonce Willy Angel, président du Medef-Guadeloupe qui ajoute : « Fallait-il bloquer à ce point toute l’économie guadeloupéenne pour régler les problèmes ? ». Aux difficultés d’instaurer un vrai dialogue social s’ajoutent des conflits identitaires : « A compétences égales, les postes à responsabilités ne vont pas en priorité aux ultramarins » souligne Patricia Blafran-Trobo, spécialiste des conflits sociaux aux Antilles. « 1% de la population détient 50% des terres, ce sont des intérêts puissants qui sont en jeu et dont la remise en question reste difficile », rappelle l’Historien François Durpaire.

 

En dépit de la mobilisation historique de 2009, la situation n’a aujourd’hui pas vraiment changée. Les promesses non tenues ont fini de semer la zizanie localement, si bien qu’aujourd’hui, le gouvernement ne sait plus par quel bout prendre la question ultramarine. Nos invités du soir ont quelques idées concrètes pour faire bouger les choses. Tous les quatre se mobilisent pour mettre un coup de projecteur sur la situation des Antilles, et rappeler que, deux ans après les événements, tout reste à faire.

 


1Les prix alimentaires pratiqués dans la grande distribution restent 84% plus élevés en Martinique qu'en métropole selon une enquête du magazine Linéaires de janvier 2011.

2Accord salarial interprofessionnel sur l’augmentation des plus bas salaires de l’ordre de 200€

 

En présence de :

Rencontre animée par Erwan Audouit, responsable microcrédit au Crédit Coopératif.

En présence de :

Rencontre animée par Respect Mag.

Co-organisé par:

 

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En partenariat avec:

 

 

 

 

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Découvrez la première campagne de communication du Groupe SOS avec le film 55s "Le pot de départ" et faites la circuler autour de vous. Nous faire connaître, c'est déjà nous aider !

 

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Pour tout renseignement complémentaire, merci d'écrire à altermardis@group-sos.org.

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